homme sautant dans l'eau

Le canyoning est un sport d’eaux vives qui se réalise dans un milieu naturel spécifique de montagne. Ainsi, le risque d’accident reste présent malgré l’encadrement du moniteur. C’est à lui de vous renseigner sur le niveau du canyon dans lequel vous évoluerez. Différents niveaux de difficultés existent en effet pour la pratique du canyoning.

Le classement par difficultés de parcours de canyoning

Depuis l’invention du canyoning, des progrès ont été réalisés pour catégoriser les canyons selon leur niveau de difficultés. Ainsi, on peut distinguer 7 niveaux de difficultés pour l’activité : très facile, facile, peu difficile, assez difficile, difficile, très difficile et extrêmement difficile. Entre lieu extrêmement calme où savoir nager pour faire du canyoning est facultatif, et spot à la visibilité très limitée et à fort débit d’eau, il y en a donc pour tous les goûts et tous les prix.

Ces niveaux de classement peuvent se traduire différemment. Ainsi, certains canyons sont faits pour la découverte, d’autres pour l’initiation, certains pour les familles et les derniers pour les sportifs, autrement dit les professionnels de la discipline.

La classification officielle à trois systèmes

Cette classification en 7 niveaux résulte de trois aspects en réalité : la difficulté dans le caractère vertical (lettre v suivie d’1 chiffre arabe de 1 à 7), la difficulté dans le caractère aquatique (lettre a suivie d’1 chiffre arabe de 1 à 7) et pour l’engagement et l’envergure (1 chiffre romain de I à VI). Si vous vous demandez si l’activité est dangereuse, il faudra donc bien veiller à la classification officielle des parcours, telle que proposée par la Fédération Française de Montagne et d’Escalade (FFME).

A titre d’exemple, et pour les canyons situés dans les Pyrénées ou en Corse par exemple, cela peut donner différentes variantes. Le canyon de Richiusa sera noté V3 A3 III tandis que celui de Tavignano sera noté V1 A3 II.