Lorsque l’on apprend à faire du parapente, les moniteurs nous guident dans la partie pratique, mais également dans la partie théorique, pour nous aider à comprendre l’importance des conditions météorologiques, les différentes techniques de décollage et d’atterrissage en parapente et le rôle de l’aérologie dans le fonctionnement de l’aile. Pour planer, un parapente n’a pas besoin de vents forts, mais d’un équilibre entre la dépression et la résistance de l’air.
Les 2 principes permettant à l’aile de se déplacer horizontalement dans le ciel
Pour pouvoir décoller, il faut que l’aile atteigne la vitesse de 25 km/h dans l’air. Or, il est impossible pour le parapentiste d’atteindre cette vitesse avec tout le poids du matériel. Afin d’y parvenir, il doit se mettre face au vent, dont la vitesse viendra s’ajouter à la sienne. Par exemple, pour décoller avec un vent à 20 km/h, le parapentiste devra courir à 5 km/h minimum.
Une fois que le pilote est dans le ciel et dirige le parapente, c’est la portance aérodynamique et la traînée qui permettent à l’aile de planer horizontalement:
- La portance aérodynamique : la forme bombée sur les côtés du parapente crée une dépression de l’air qui aspire l’aile. Cette différence de pression ralentit la chute du parapente et le fait planer.
- La traînée : il s’agit de la force de l’air au-dessus de la voile qui oppose une résistance et freine le parapente.
C’est le rapport entre la portance et la traînée, appelé la finesse, qui détermine la distance de vol : plus la portance est élevée et plus la traînée est faible, plus le parapente peut aller loin.
Le rôle des ascendants thermiques et des ascendants dynamiques
Les courants ascendants dynamiques ou thermiques entrent également en jeu dans le vol en parapente :
- Les ascendances dynamiques : ils ont pour effet de rediriger la trajectoire du vent de manière ascendante et d’assurer la portance.
- Les ascendants thermiques : il s’agit de courants d’air chaud, créés grâce au soleil ou au sol, qui remontent et entraînent le parapente (les courants d’air chauds étant plus légers que les courants d’air froids).