Comme tout sport à sensations fortes qui se respecte, le saut à l’élastique a été inventé grâce à l’audace d’une personne souhaitant repousser ses limites, au même titre que le saut en parachute ou le vol en montgolfière. L’histoire du saut à l’élastique est relativement récente mais il est intéressant de s’attarder aussi sur ses origines.
L’inventeur du saut à l’élastique
Pour le contexte de l’invention, il faut savoir que le 10 juillet 1985, les services secrets français ont coulé un navire de Greenpeace, le Rainbow Warrior, près d’Auckland en Nouvelle-Zélande. Cette violation, vécue comme un affront par le pays, a amené à l’invention du saut à l’élastique.
Le 26 juin 1987, Alan John Hackett, un Néo-Zélandais de 29 ans, décide de « se venger » en prenant pour cible la Tour Eiffel, célèbre monument français. Il saute illégalement du deuxième étage les chevilles attachées à un élastique. Le saut à l’élastique le plus haut de France n’est pas celui-ci, mais il aura permis au monde entier de découvrir cette pratique extrême.
Les origines plus lointaines du saut à l’élastique
Si aujourd’hui, on se demande combien coûte un saut à l’élastique, ce n’était pas du tout le cas avant ! Les origines du saut à l’élastique proviennent initialement d’une tribu de l’archipel des Vanuatu dans l’Océan Pacifique. Pour faire preuve de leur courage, les jeunes hommes de cette tribu devaient pratiquer une épreuve initiatique rituelle : sauter d’une tour de bambou de 25 mètres de hauteur, les pieds attachés par une liane.