montgolfiere dans un ciel en coucher de soleil

S’il est possible de diriger comme bon nous semble un aéronef, c’est tout autre chose pour une montgolfière, qui s’apparente à un aérostat. Composé d’une nacelle surmontée d’une enveloppe légère dont la sustentation est assurée par l’air chauffé qu’elle enferme (selon la force de la poussée d’Archimède), l’engin ne se dirige pas réellement. C’est grâce au vent et à la maîtrise de la température de l’air dans le ballon qu’une montgolfière « bouge ».

La poussée de la montgolfière grâce au vent

Avant toute chose, sachez qu’une montgolfière est plus légère que l’air. C’est donc tout d’abord grâce au vent et à sa direction qu’un tel engin peut « se diriger » dans les airs, horizontalement. Elle vole toujours au grès du vent, c’est-à-dire dans la direction et à la vitesse du vent, mais c’est au pilote de s’assurer que celui-ci n’est pas trop violent et permet une balade paisible sans avoir froid en montgolfière.

Les pilotes ont donc une certaine emprise sur la durée approximative d’un vol en montgolfière (en moyenne 60 minutes), bien que techniquement l’autonomie soit de plusieurs heures, ainsi que sur le nombre de kilomètres parcourus (10 à 20 kilomètres en moyenne). La préparation au sol et le décollage peuvent eux prendre plus de temps que la durée de la balade.

La gestion de l’altitude en montgolfière

D’un autre côté, la direction verticale est assurée par le pilote grâce au brûleur. La montgolfière « se dirige » verticalement en fonction de la température de l’air présente dans l’enveloppe. Afin de pouvoir faire monter une montgolfière, il faut chauffer davantage pour réchauffer l’air de l’enveloppe et ainsi faire monter le ballon. Pour pouvoir faire descendre une montgolfière, il suffit de moins chauffer pour baisser la température de l’enveloppe et ainsi faire descendre le ballon.

De ce fait, un pilote pourra gérer l’altitude du vol en montgolfière comme il l’entend. C’est sur ce principe qu’a été inventé cet aérostat, simple d’utilisation pour un initié (chose qui demande tout de même d’avoir des connaissances et des compétences spécifiques en aérostation). La montgolfière diffère d’un ballon dirigeable qui contient une gouverne pour virer à gauche ou à droite, alors que la première n’a pas de « manettes » pour réellement se diriger. Néanmoins, avec ce fonctionnement, le pilote peut jouer avec les courants en changeant d’altitude. Il peut trouver un vent qui l’intéresse en montant ou en descendant de plusieurs mètres lors du vol.