Le saut en parachute est une aventure formidable à expérimenter au moins une fois dans une vie lorsque l’on raffole des sensations fortes ! Malgré notre attirance pour ce sport extrême, il est normal d’avoir certaines inquiétudes et de nombreux questionnements avant de se lancer : Est-ce qu’on remonte quand le parachute s’ouvre ? Est-il possible que notre parachute ne s’ouvre pas ? Quel type de saut effectuer la première fois ? Cette activité est-elle compatible avec notre état de santé ? Comment respirer lors d’un saut en parachute et quelle vitesse allons-nous atteindre ?
La chute libre : un équilibre entre le poids du sauteur et la résistance de l’air
Lors d’une chute libre dans le vide, notre corps est attiré par la gravité et si rien ne s’oppose à cette chute, nous parcourons une distance un peu plus grande à chaque seconde.
En revanche, dans le ciel, la résistance de l’air freine cette accélération. Évidemment, la vitesse peut varier selon le poids, la position et l’altitude du saut en parachute.
Durant les 3 premières secondes de saut, la vitesse est semblable à celle d’une chute libre dans le vide : nous parcourrons 5 mètres la première seconde, soit environ 18 km/h, 15 mètres la seconde, soit environ 54 km/h, et 25 mètres la troisième, soit environ 90 km/h.
Ensuite, l’air commence à opérer son action de résistance : notre accélération continue, mais plus légèrement. Passé les 10 secondes, les frottements de l’air s’équilibrent avec notre poids : nous n’accélérons plus et notre vitesse se situe aux alentours de 200 km/h pour un saut entre 3000 et 4000 mètres d’altitude.