Contrairement aux petits avions, les hélicoptères représentent seulement une petite partie de l’aviation de tourisme et de loisir. Néanmoins, tout comme engin volant qui se respecte, il vole généralement à une altitude définie pour permettre aux passagers d’admirer les différents paysages vus du ciel.
L’altitude moyenne pour un hélicoptère
Selon la capacité d’accueil d’un hélicoptère et donc sa catégorie, l’altitude à laquelle vole le pilote peut être différente. Il faut savoir que dans le cadre d’un baptême de l’air ou d’une initiation au vol, les hélicoptères volent le plus souvent entre 1 000 et 5 000 pieds de hauteur, soit entre 300 et 1 500 mètres d’altitude.
Les missions de pilotage assurées par la sécurité civile, l’armée (marine, de l’air, de terre) ou la gendarmerie, même en montagne, nécessitent des hélicoptères qui peuvent effectuer des services courts et à basse altitude. De ce fait, ce sont presque les mêmes que ceux utilisés pour le tourisme aérien.
Les contraintes pour un vol en altitude
Outre le fait d’avoir le vertige en hélicoptère ou de devoir se couvrir à bord d’un hélicoptère, voler en altitude élevée impose de nombreuses contraintes. C’est pourquoi le vol de loisir ne dépasse pas les limites précisées plus haut pour garantir la sécurité. Au-dessus de 3 000 mètres, le manque d’oxygène commence en effet à se faire sentir car l’engin n’est pas pressurisé. Il faut donc être en bonne santé physique et mentale, sans compter que les conditions météorologiques doivent également être bonnes pour effectuer un vol.