Peut-on voler en hélicoptère en cas de mauvaise météo ?
Comme pour tout loisir aérien, s’intéresser aux conditions météorologiques le jour du vol est indispensable pour la bonne tenue de l’expérience. En hélicoptère, un baptême de l’air ou une initiation au pilotage ne peut pas se tenir en cas de mauvaise météo. La visibilité et les prévisions sont indispensables pour la sécurité du pilote et des passagers.
Voler en hélicoptère demande une bonne météo
Tout d’abord, il faut savoir que la décision d’effectuer ou d’annuler un vol en hélicoptère appartient entièrement au pilote. C’est à lui de se baser sur la météo du moment et sa tendance possible dans l’heure (metar) pour garantir ou non la tenue d’un vol. De bonnes conditions météorologiques sont requises pour le bon fonctionnement d’un hélicoptère.
Le vent, la visibilité, la nébulosité (nuages), la température, la pression et les précipitations sont ainsi à prendre en compte pour un survol en hélicoptère. Le niveau de turbulence, la présence d’ascendances ou le confort du vol entrent aussi en jeu. En règle générale, le pilote estime qu’un vol peut avoir lieu si l’on peut toujours « voir et éviter » les autres aéronefs dans les airs.
Les dégradations liées à l’altitude
L’altitude de vol d’un hélicoptère influence grandement la décision du pilote. Des vols en montagne par beau temps représentent peu de difficultés et un bruit de l’hélicoptère en vol moindre. Mais lorsque les conditions météorologiques se dégradent, le givrage, un des principaux dangers de l’aéronautique dans les atmosphères froides, ainsi que des températures descendantes peuvent vite devenir un calvaire.